Questions - réponses

Cette page répond aux questions qui ont été posées lors des événements de concertation, et par le biais du formulaire de contact. Une autre page répond aux questions générales sur l’énergie éolienne.

Où les éoliennes seront-elles raccordées ?

Les éoliennes du Moulin du Bocage délivrent leur électricité à des postes de livraison implantés à proximité. Celui-ci sera raccordé à un poste source d’Enedis, interface entre le réseau de production (éoliennes, panneaux photovoltaïques, centrales, etc.) et le réseau distribution vers les foyers.

C’est Enedis qui décidera du poste source auquel raccorder les éoliennes, ainsi que du tracé de raccordement. Il effectuera les travaux, financés par RWE. Le scénario privilégié à ce stade est le poste de Cressanges. En cas de saturation de ce poste, les solutions alternatives sont les postes de Bourbon l’Archambault ou Villefranche d’Allier.

Où se passera l'enquête publique ?

Les permanences seront organisées dans les communes du périmètre de l’enquête publique.

L’enquête publique est ouverte à tous, néanmoins l’affichage (par le biais de panneaux) est restreint aux communes situées dans un périmètre de 6 km autour des installations (éoliennes et postes de livraison) : Gipcy, Noyant d’Allier, Meillers, Châtillon, Tronget, Cressanges, Rocles, Saint-Sornin, Buxières-les-Mines, Saint-Hilaire et Saint-Aubin-le-Monial. Les Conseils municipaux de ces communes seront invités à émettre un avis sur le projet.

 

L'Allier est-il un département assez venté ?

Les éoliennes fonctionnent lorsque les vents sont compris entre 10 km/h et 90 km/h.

Les études de vent ont été menées entre 2017 et 2019 grâce au mât de mesure installé sur site. Il a permis de recueillir précisément des données sur la ressource en vent sur la zone de projet, à toute heure du jour et de la nuit, selon les différentes saisons de l’année. Ces données, corrélées aux données de Météo France sur les 20 dernières années nous permettent de quantifier la production annuelle attendue pour le parc éolien.

L’Allier n’est pas le département le plus venté de France, mais les mesures réalisées confirment l’intérêt d’un projet éolien à Gipcy : 5 éoliennes pourront produire environ 33,1 GWh / an, soit la consommation électrique de 16 000 personnes. 

Qui pourra bénéficier de l'ARP ?

L’aide renouvelable aux particuliers (ARP) est une mesure d’accompagnement du projet éolien, pour en savoir plus, rendez-vous sur la page du bénéfice local.

Les riverains qui pourront en bénéficier sont :

  • PHASE 1 : 0 à 2 ans après ouverture du chantier. Les foyers situés entre 500 m et 1,5 km de l’éolienne la plus proche (périmètre vert dans la carte ci-dessous) ;
  • PHASE 2 : 2 à 3 ans après ouverture du chantier. Les foyers situés entre 500 m et 3 km de l’éolienne la plus proche (périmètre rouge, incluant le périmètre vert) ;
  • PHASE 3 : 3 à 4 ans après ouverture du chantier. Les foyers des phases 1 et 2, ainsi que l’ensemble des foyers de Gipcy et Noyant d’Allier.

N'est-il pas problématique d'implanter des éoliennes en milieu bocager ?

Lors du développement d’un projet éolien, le milieu naturel est pris en compte lors de l’étude environnementale

Le choix d’un nombre raisonnable d’éoliennes et leur positionnement réfléchi dans des secteurs ouverts, permet à l’implantation retenue d’éviter de nombreuses contraintes liées au milieu naturel (aucun aménagement dans les boisements, habitats d’intérêts communautaires, et zones humides). De plus, nous avons pris la décision d’éviter l’abattage d’arbres abritant une espèce protégée de scarabée (Le Grand Capricorne), en supprimant l’éolienne E7 de la variante initialement retenue.

Compte tenu du dense réseau de haies au sein de la zone d’implantation, un inventaire précis (arbre par arbre, mètre de haie par mètre de haie) a été effectué. Un travail minutieux a ensuite été réalisé pour les conserver au maximum. Les chemins déjà existants seront utilisés dans la mesure du possible pour l’accès, et ceux qui seront créés longent les haies et ne les traversent que sur de courtes distances lorsque cela est inévitable. L’implantation tient également compte des enjeux de migration des oiseaux, en laissant des couloirs de vols fonctionnels de plus de 100 mètres entre chaque éolienne.

Différentes mesures de réduction et de compensation d’impacts ont été établies par la suite pour permettre d’obtenir un impact sur le milieu de nul à faible, notamment :

  • La mise en place d’un linéaire de bâches amovibles limitant l’accès de la petite faune lors du chantier
  • Le balisage des voies d’accès pendant le chantier, et suivi de chantier par un écologue
  • Le bridage nocturne des éoliennes (mise à l’arrêt) pour réduire l’impact sur les chauves-souris
  • La plantation de plus d’un kilomètre de nouvelles haies, pour compenser l’impact sur celles existantes.

Suite à la mise en service du parc éolien, des campagnes de suivi de l’impact sur la faune volante (oiseaux et chauves-souris) seront réalisées. Elles pourront donner lieu le cas échéant à la mise en place de mesures de réduction supplémentaires.

Les éoliennes seront-elles visibles depuis les Côtes Matras ?

Il faut noter tout d’abord que les éoliennes seront implantées du côté opposé au panorama du belvédère des Côtes Matras.

Par ailleurs, en direction du parc depuis la route D106, RWE a pris deux mesures dans le projet :

  • Suppression de l’éolienne E7, la plus visible ;
  • Densification d’une haie, afin de masquer les éoliennes restantes, comme le montre le photomontage ci-dessous : 
Projet final sans l’éolienne E7 et avec densification de la haie existante longeant la RD106 (photomontage réalisé depuis la table d’orientation, en tournant le dos au panorama principal).